La compétition en quelques points :
- La compétition en Karaté reste un jeu. C’est une manière de tester son apprentissage sur d’autres personnes que nos partenaires habituels de club.
- Etre champion du monde de son club est facile, la véritable valeur de ses techniques se teste sous forme « codifiée » contre d’autres personnes en compétition.
- C’est une partie du karaté qui est à mon idée, formatrice dans le sens ou l’on apprend plus en une compétition qu’en plusieurs entrainements de club; avec la multitude d’éléments à gérer (stress, arbitrage, nouveauté des adversaires, bruit, coaching…).
- Pour moi, la compétition reste un jeu, et en aucun cas une finalité.
Après, il y a deux manières de jouer : soit je joue pour m’amuser, sans objectif particulier, dans ce cas, je prend les choses comme elles viennent (et si je perd, je ne suis pas déçu),
soit je joue pour gagner et dans ce cas là, je mets tout en œuvre pour être le meilleur au moment où il faut l’être.
Etre fort avant la compétition et après la compétition ne sert à rien, il faut être bon au moment de la compétition. - Lors d’une compétition, il n’y a que deux solutions : soit on « gagne », soit on « apprend »
- La compétition est une petite partie du karaté. Je préfère former un karatéka qui va trouver grâce au karaté une hygiène de vie, plutôt qu’un compétiteur de haut niveau qui arrêtera entièrement sa pratique en même temps que sa carrière sportive.
Jérémy Bunel
(professeur de karaté)